Monde

Ukraine-24 février 2023 : ils étaient tous là à Tunis, mobilisés jusqu’à la victoire (Vidéo+Photos)

Comme un peu partout dans les capitales occidentales Tunis a abrité une cérémonie commémorant l’incursion sanglante des chars russes en Ukraine. Un an après les troupes russes y sont encore, semant la mort, la destruction, la désolation, brisant tant de vies. La bonne nouvelle, dans ces horreurs indicibles, c’est que les Ukrainiens restent toujours debout, plus combatifs que jamais, avec chevillée au corps la certitude de l’emporter in fine. Et ils ne sont pas seuls dans ce combat pour la liberté de disposer de son avenir, pour la démocratie, pour les droits humains et les valeurs les plus nobles dont l’humanité est porteuse…

Les amis de Kiev ne reculeront pas

Les amis de l’Ukraine se sont réunis le vendredi 24 février 2023 à la librairie Al Kitab, à Mutuelleville, pour dire haut et fort qu’ils ne transigeront pas, qu’ils ne reculeront pas, qu’ils ne flancheront pas jusqu’au triomphe de Kiev. L’événement, organisé par la Délégation de l’Union européenne, les Ambassades des Etats-Unis, de France, de Pologne, de la République tchèque, de Suède, et d’Ukraine, avait la gravité et la solennité de circonstance, avec ces centaines de milliers de morts par la seule volonté d’un homme, Vladimir Poutine, que le monde entier a tenté de ramener à la raison, en vain…

Le maître du Kremlin a fomenté une guerre que la planète entière paye cher. Mais dans cette obscurité la lumière vient de ce soutien sans faille affiché par les Occidentaux et que le président américain, Joe Biden, a réitéré le 22 février sur le sol ukrainien. Kiev attend maintenant que cet élan de solidarité se concrétise par un appui militaire massif et rapide pour stopper le cycle de tragédies auxquelles les populations civiles payent un lourd tribut.

L’humanité doit être avertie

L’humanité doit savoir que “l’’agression de l’Ukraine par la Russie, n’est pas seulement une attaque contre un pays souverain et une violation des principes fondamentaux de la Charte des Nations unies. Elle est une menace pour tous les pays, mettant en danger non seulement les notions de souveraineté et d’intégrité territoriale, mais aussi leur indépendance économique, alimentaire et énergétique.

Ces défis ne peuvent être relevés que par des pays agissant ensemble. Les États membres de l’Union européenne restent solidaires entre eux ainsi qu’avec la très grande majorité des pays du monde, comme le démontrent les sept résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies qui ont condamné l’agression.

L’Union européenne avec ses États membres et ses partenaires restent plus que jamais résolus, unis et déterminés dans leur soutien au peuple ukrainien sur tous les fronts : humanitaire, économique, politique, diplomatique et militaire, ainsi que sur une paix juste fondée sur le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine“, dit le communiqué conjoint.

Le dernier vote à l’Assemblée générale des Nations unies – 141 Etats membres en faveur de la résolution exigeant le retrait immédiat des forces russes, sur 193 pays – indique clairement la voie choisie par la communauté internationale : Le droit est du côté de l’Ukraine, quoi qu’en disent Moscou et sa redoutable machine de propagande, surtout en Afrique. Les faits sont les faits et les soutiens s’activent de plus en plus pour faire entendre cette voix. C’est le cas du ministre saoudien des Affaires étrangères, qui était hier à Kiev pour y annoncer l’aide du royaume…

La Chine a les moyens de soulager le monde

L’aide pour sortir de cette guerre, c’est ce que le monde attend de la Chine, parrain de la Russie et sans doute la seule à pouvoir lui imposer sa volonté. Mais encore faudrait-il que le président Xi Jinping soit disposé à le faire. Pékin dont on dit – ce sont les Américains et les Américains qui le disent – qu’il se prépare à livrer des armes à la Russie n’a rien à gagner dans cette folle aventure, à part suivre des objectifs idéologiques au service d’une contestation de l’hégémonie américaine.

La Chine sait que cette velléité d’instaurer un nouvel ordre mondial en commençant par sortir Poutine du bourbier ukrainien aura un coût, très élevé. Les pays du G7 viennent d’ailleurs de le lui rappeler. Est-ce que la Chine prendra le risque de perdre des centaines de milliards de dollars de recettes avec l’Occident sans parler des autres périls de la confrontation avec le puissant Occident ?

Est-ce que Jinping prendra le risque de déstabiliser ses près de 1,5 milliard de concitoyens pour poursuivre une vague chimère de domination de la planète ? C’est certainement ce que la présidente de la Commission européenne, le président du Conseil européen et le président français – il est annoncé à Pékin début avril – iront dire au président chinois. Mais ils ne seront pas les seuls à défiler chez Jinping, le président biélorusse, un allié de Moscou, y est attendu demain mardi et Poutine s’y rendra sûrement dans la foulée…

Même le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dévoilé publiquement son intention de rencontrer son homologue chinois. Bref, tous les chemins mènent à Pékin. Reste à savoir la voie que prendra la Chine : Celle de la raison, de la paix dans le monde et du bonheur partagé ou celle de la déraison, la même que suit Poutine et qui n’apporte rien, ni à lui ni à sa population ni à la planète entière. La balle est dans le camp de Jinping.

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut