La dernière fois qu’on a lu Hédi Djilani c’était le 1er février 2022. Il était assez fringuant, avec un bien meilleur moral et il prodiguait à qui voulait l’entendre des indications sur la voie à suivre pour requinquer la Tunisie. L’ex-président de l’UTICA, qui fut l’un des hommes d’affaires les plus en vue avant l’irruption de la Troïka dans les affaires du pays, vole moins haut dans son post de ce dimanche 11 décembre. Voici son cri :
«Merci mes amis
Ce n’est pas mon anniversaire (13 Février 1948) mais l’envie de me mettre à la retraite car après douze ans de procès et de privation de ma fille Zohra et de mes petits enfants au Canada, je ne veux plus rien donner, car on m’a enlevé mon honneur (Tribunaux) et la joie de vivre (Zohra), alors que je suis un homme honnête qui a tout donné à la Tunisie.
J’étais Président du Patronat Tunisien (Utica), Président du Patronat Maghrébin, Président du Patronat Africain et Président du Patronat Mondial (OIE).
J’ai aussi été -Député Tunisien – Administrateur de la Banque Centrale de Tunisie – Vice-Président de la Chambre de Commerce Internationale – Vice-Président de la Chambre de Commerce Arabe et Président de L’Espérance Sportive de Tunis.
Et en 2011 on m’a traité comme un Voleur – Gangster – Vendu et que sais-je encore ? Privé de mon Passeport pendant 4 ans, et des dizaines de fois devant la Justice et tout cela pour rien, car la vérité est que je suis tout simplement innocent.
Le Monde entier reconnait ma valeur, sauf mon pays.
La Tunisie confond réussite et malhonnêteté dans tous les domaines, et cela est très grave pour l’économie, pour la création des emplois et l’investissement.
Alors STOP – je n’ai plus rien à donner».
Voilà, c’est l’histoire d’un brillant destin brisé net par ceux – Ennahdha et compagnie – qui prétendaient laver plus blanc que blanc. Une tyrannie pseudo-vertueuse qui a cassé des pans entiers de l’économie. La suite est sous nos yeux : Un pays abimé et qui mettra des décennies à s’en remettre…
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