“L’installation de stations de dessalement en Tunisie n’est pas un choix mais une obligation“. C’est ce qu’a dit ce lundi 20 mai, sur une radio privée, Houcine Rhili, expert en développement et en ressources en eau. Il a ajouté ce que ses collègues et les rapports internationaux ne cessent de mettre en relief : la Tunisie est l’un des pays les plus impactés par le changement climatique et le stress hydrique, et le pays travaille sur une batterie de solutions. Mais voilà, le remède à certains égards est pire que le mal…
Le spécialiste parle principalement de l’impact environnemental des stations de dessalement et de leurs dégâts sur l’économie nationale.”Le fonctionnement des stations de dessalement affecte gravement la salinité des eaux de mer et la faune maritime. Mis à part les effets néfastes sur l’environnement, cette technique grille des quantités astronomiques d’énergies fossiles, alors que la Tunisie est frappée par un déficit énergétique qui empire“, a déclaré M. Rhili.
L’autre écueil : l’exploitation des eaux usées traitées dans l’irrigation. Il a précisé que la Tunisie compte 150 stations de traitement d’eaux usées, mais à peine 4% de leurs ressources sont orientées vers les exploitants agricoles…
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