Société

Un pic s’en va, un autre vient, et entretemps la Tunisie va de mal en pis !

Un pic s’en va, un autre vient, et entretemps la Tunisie va de mal en pis !

La pandémie du covid n’a pas cessé de se balader à travers le monde, quand tout le monde pense qu’elle commence à s’essouffler, elle trouve le moyen, à la faveur d’une mutation du virus, de reprendre son tour du monde, laissant derrière elle un cortège de mort et de désolation.

Si la pandémie a appris à s’adapter à l’Homme et même à anticiper ses réactions et à contrecarrer ses défenses, ce dernier a lui aussi appris à se prémunir chaque fois, un peu mieux. Les scientifiques du monde entier ont mis les bouchées doubles et ont réussi à mieux comprendre les mécanismes de ce virus, ses points forts, mais aussi ses points faibles. Ils ont développé plusieurs vaccins et fignolé leur prise en charge des malades, ils ont développé leurs systèmes de santé, se sont donnés plus de moyens et de capacités dans leurs services de soins, de sorte qu’un peu partout dans le monde, à chaque tour de piste, la pandémie devient moins meurtrière et laisse moins de victimes.

Çà se passe de cette façon dans le monde entier, sauf dans certaines contrées, comme c’est le cas en Tunisie. Du côté de chez nous, en effet, çà ne se passe pas de cette manière. A chaque tour de piste et à chaque vague de la pandémie, les victimes se font plus nombreuses et le système de santé est déstabilisé plus en profondeur.

En Tunisie, on est passé, du meilleur exemple à suivre lors de la première vague, au rang peu glorieux du pays qui compte le plus de morts par nombre d’habitants, lors des deniers passages du virus.

Entretemps, nous avons jugé utile de suivre les directives des politiques et de changer une équipe qui roulait à fond à la tête du ministère de la Santé par une équipe d’amateurs, puis par une équipe de nuls… Personne n’a pensé dans ce manège à l’intérêt du pays et des citoyens. Ils ont décidé de satisfaire les politiques et leur soif de pouvoir et tant pis pour le citoyen. Les meilleurs et les plus compétents, on s’en passe du moment que leurs partis ont été battus à des  élections où même les morts ont voté, et où les devises étrangères ont coulé à flots, finançant qui des paquets de biscuits et des colis de macaronis.

Maintenant le résultat est là et on serait, à la limite, tenté de dire au tunisien qu’il n’a que ce qu’il mérite et qu’il devra assumer les conséquences de ses choix électoraux. Entretemps, des victimes innocentes qui n’ont, peut-être jamais voté, sont en train de crever çà et là, à cause des choix de leurs voisins et parents.  Pour ceux-là, on est obligé de réagir, de crier le holà, d’empêcher les casseurs du système de le casser…

Une lueur d’espoir a pointé il y a quelques heures, quand le chef du gouvernement a décidé de s’emparer des rênes de la gestion de la crise. Pourvu qu’il ne soit pas trop tard !

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