Economie

Une autre tuile sur nos têtes, dès la semaine prochaine

Une autre tuile sur nos têtes, dès la semaine prochaine

On n’a pas encore digéré l’avalanche de mauvaises nouvelles ébruitées par un expert international que pointe déjà une autre, dès la semaine prochaine : Une deuxième perturbation de la distribution du carburant. L’information a été lâchée ce mercredi 12 octobre par le secrétaire général de la Fédération générale de pétrochimie, Selouane Semiri, sur une radio privée…

L’explication :  Le retard très probable du navire pétrolier attendu en Tunisie le lundi 17 octobre 2022. Maigre consolation : La quantité de l’essence sans plomb dont dispose actuellement le pays couvre une consommation de 10 jours…

Mais voilà, vous savez ce que c’est : La peur de manquer, l’instinct de survie, la chose la mieux partagée ici-bas. C’est ce qui fait que, contre toute rationalité (mais vous savez le bon sens dans ces situations-là…), même des gens par ailleurs très raisonnables, de “bons citoyens”, se ruent vers les stations-service pour remplir à ras bord le réservoir alors qu’ils ont déjà de l’essence pour au moins quelques jours…

Ce qui s’est passé hier, se passera ce soir et tous les autres jours : La course au carburant, délaissant travail, femmes et enfants. Et oui, parce que c’est hélas une affaire d’homme. Ça n’honore pas la gent masculine mais elle en a vu d’autres…

Par ailleurs il y a ce “foutu” problème de confiance, cette crise de confiance, qui fait qu’on ne croit plus les autorités quand elles disent qu’il y aura du carburant pour tout le monde. ‘Qui nous dit qu’elles nous disent la vérité’, se dit le citoyen. Alors lui aussi fait comme tout le monde : il sécurise ses arrières en prenant plus que de raison, en prenant l’essence des autres alors qu’il en a suffisamment, avec la complicité des stations-service qui laissent faire. Après tout tant qu’elles ramassent de l’argent…

Le secrétaire général de la Fédération générale de pétrochimie a demandé aux autorités de se rabattre sans tarder sur un plan B : Acheter du carburant chez un “pays frère” – l’Algérie ou la Libye par exemples, même s’il ne l’a pas dit formellement…

Mais encore faut-il que les caisses publiques aient les moyens de ce plan B. Rappelons que le même Selouane Semiri est passé hier, sur une radio privée, pour annoncer la bonne nouvelle qu’il a nuancée aujourd’hui. Comme quoi en Tunisie, plus que jamais, les vérités d’aujourd’hui ne sont pas forcément celles de demain. Eh oui, il faudra s’y faire, comme il faudra hélas s’habituer à ces longues files d’attente devant les stations-service, quoi qu’en disent les responsables

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