L’intervention musclée de la police à l’Université Columbia, visant des étudiants protestataires pro-palestiniens, a reçu un soutien notable de Donald Trump. L’ex-président et candidat républicain aux prochaines élections présidentielles américaines n’a pas caché son plaisir face à cette action, lors d’un rassemblement en Wisconsin.
Contexte de l’intervention:
La police de New York a mené une opération de grande envergure à l’Université Columbia, arrêtant environ 300 étudiants qui manifestaient contre les liens académiques avec Israël et exigeaient la cessation de la guerre sur Gaza. Ces événements s’inscrivent dans un contexte de manifestations étendues à travers les États-Unis, où de nombreux universitaires expriment leur solidarité avec les Palestiniens.
Réactions et répercussions:
Donald Trump a décrit les manifestants comme des « jeunes imprudents et en colère, sympathisants de Hamas », critiquant leur action et justifiant l’intervention policière. Lors de son discours, il a également abordé la question des réfugiés de Gaza, suggérant que leur accueil par les États-Unis pourrait s’intensifier, ce qui a suscité des réactions mitigées parmi son auditoire.
Position de l’administration Biden:
Contrairement à Trump, l’administration Biden soutient les manifestations pacifiques tout en condamnant la violence, le harcèlement et les discours haineux. Elle met un accent particulier sur la lutte contre l’antisémitisme, particulièrement dans les enceintes universitaires.
Impact sur les campus universitaires:
Les universités américaines sont le théâtre de mouvements étudiants massifs appelant à la fin de la guerre en Gaza, qui a déjà fait plus de 34 000 morts, principalement des femmes et des enfants, et causé des destructions massives. Ces mouvements demandent également la fin des relations académiques et des investissements américains en Israël.
Conclusion:
Les déclarations de Trump reflètent une division profonde aux États-Unis concernant la gestion des conflits internationaux et le rôle des institutions académiques dans ces débats géopolitiques.
Alors que les tensions continuent de monter, la réponse des autorités et des institutions à ces manifestations pourrait bien être un baromètre de l’état actuel de la liberté d’expression et de la politique étrangère américaine.
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