Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le représentant russe Vassili Nebenzia a qualifié le veto des États-Unis au texte proposé par l’Algérie comme une “nouvelle page noire dans l’histoire de l’ONU”. Washington a bloqué le projet de résolution sur Gaza, suscitant des critiques et des réactions internationales.
Le représentant russe a souligné que les États-Unis devraient assumer la responsabilité des conséquences de ce blocage. De son côté, le représentant algérien auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a affirmé que l’Algérie continuerait à lutter pour obtenir un cessez-le-feu par le biais de l’ONU.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul-Gheit, a critiqué la position des États-Unis, soulignant que cela sapait la confiance dans l’organisation internationale et renforçait sa paralysie. Il a déploré le fait que cet état de l’ONU donne à Israël une couverture politique pour poursuivre la guerre contre les Palestiniens.
De son côté, le représentant permanent de la Chine auprès de l’ONU, Zhang Jun, a exprimé la déception et le mécontentement de son pays face à ce veto. Il a souligné que continuer à éviter passivement un cessez-le-feu immédiat équivaudrait à donner le feu vert à la poursuite des massacres.
Malgré le soutien de treize des 15 membres du Conseil de sécurité, dont la Russie et la Chine, et l’abstention du Royaume-Uni, les États-Unis ont été les seuls à s’opposer au projet de résolution sur la situation dans la bande de Gaza.
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