Filmée entre Borj Toumi et El Batan relevant du gouvernorat de la Manouba, la vidéo du jour montre des ouvrières agricoles entassées et collées les unes aux autres dans un camion.
Une scène pour le moins scandaleuse qui se répète tous les jours dans la plupart des zones rurales où des femmes ont trouvé la mort à cause des accidents de la route de ou vers le lieu du travail.
Des dizaines de drames ont eu lieu faute de l’incapacité du ministère de la Femme à régulariser la situation des ouvrières agricoles ainsi que les mauvaises conditions du travail.
Cette séquence vidéo a mis à nu la situation précaire de ces femmes qui quittent leurs familles très tôt le matin pour travailler dans des terrains agricoles en plein soleil ou dans le froid pour toucher à peine 10 à 15 dinars par jour.
Privées de leurs simples droits telles que la couverture sociale, le transport sécurisé ou une somme d’argent pouvant garantir à leurs familles une vie digne, ces femmes oubliées ne peuvent ni se plaindre ni prononcer un simple mot.
Sinon, le fantôme du chômage et de la pauvreté va les menacer.
Ces survivantes ont souffert tous les jours en silence au moment où la Tunisie célèbre les 16 jours contre la violence à l’égard des femmes.
Etrange paradoxe !
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