Le ministre de la Santé, Abdellatif Makki a annoncé, il y a quelques jours, la gravité de la maladie, afin de pousser les citoyens à respecter les règles du confinement sanitaire, qu’il a été remarqué que 80% des malades admis en réanimation mourraient.
D’aucuns ont cru que ce chiffre état exagéré, et d’autres en ont conclu que la prise en charge de ces malades dans ces unités de soins intensifs devait être insuffisante ou inadéquate.
Mais il semble que la réponse à cette polémique nous parvienne des USA, où plusieurs recherches ont pu démontrer qu’un nombre anormalement élevé de malades décédaient peu de temps après avoir été mis sous respirateur artificiel. Les chercheurs ont, vite compris que la machine aggravait les lésions pulmonaires propres au Coronavirus, et accélérait le décès des malades.
Les chercheurs pensent que la pression élevée d’oxygène délivré aux malades par ces machines était en cause dans des lésions du tissu pulmonaire déjà mis à mal par le virus.
Du coup, les américains ont revisité leur stratégie de traitement des cas graves de Covid, en évitant le plus possible le recours aux respirateurs artificiels, pour les réserver uniquement aux malades en stade très avancé de détresse respiratoire, et en tentant d’autres moyens thérapeutiques moins invasifs et moins agressifs, comme la dispensation de l’oxygène à travers des sondes nasales, ou le changement fréquent de la position de ces malades pour répartir le poids de l’organisme sur les différentes régions des poumons afin d’éviter la dégradation de zones données de tissu pulmonaire.
Une piste qui pourrait être creusée par nos spécialistes, vu le taux très élevé des malades mis sous machines et vu, aussi, que le virus qui circule en Tunisie est pratiquement le même qui sévit aux USA et qu’il est, de ce fait, possible qu’il occasionne les mêmes dégâts et réponde aux mêmes stratégies thérapeutiques.
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