Le dossier de l’affaire des déchets italiens, traités par dizaines de tonnes, de façon illégale, sur le sol tunisien, est en train de connaitre des rebondissements inouïs.
Ce dossier, déjà pas trop banal et à potentiel dangereux très élevé, s’est avéré être en relation avec d’autres bien plus graves qui impliquent des membres du gouvernement actuel et de celui qui l’a précédé.
C’est le journaliste Lotfi Laâmari qui a dévoilé, ce soir, le pot aux roses ou plutôt, le pot aux pourritures. Lotfi Laâmari a, en effet, annoncé ce soir sur le plateau d’une chaine TV, comme on jetterait un pavé dans la mare, que le dossier des déchets italiens est bien plus grave qu’il ne parait de prime abord. Puisqu’il est imbriqué avec d’autres dossiers, dont l’affaire du conflit d’intérêts qui a coûté, il y a quelques mois, la présidence du gouvernement à Elyes Fakhfekh.
D’après Laâmari, l’actuel ministre de l’Environnement n’est autre que le cousin du responsable de la société Vallis où l’ex-chef du gouvernement, Fakhfekh possédait des actions. Ce ministre aurait été nommé dans le gouvernement de Mechichi, avec son consentement, pour couvrir les arrières de Fakhfekh.
Par ailleurs, ce ministre n’a pas bougé le petit doigt dans l’affaire des containers de déchets italiens et s’est contenté de désigner au chef du gouvernement le PDG de l’ANGED comme bouc émissaire.
Cette passivité est expliquée par Laâmari par le fait que le responsable de la société des déchets a des affaires en commun avec celui de Vallis et que ce dernier aurait demandé à son cousin ministre, de fermer l’œil sur le dossier.
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