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Abir Moussi: Le projet de Loi de finances complémentaire est un aveu dans lequel l’Etat reconnait ses crimes

Abir Moussi: Le projet de Loi de finances complémentaire est un aveu dans lequel l’Etat reconnait ses crimes

Lors d’une session plénière datant du 27 novembre 2020, la présidente du PDL, Abir Moussi a estimé que même d’un point de vu formel, la présentation d’un projet de loi de finances complémentaire en cette date (la fin de l’année), prouve que ce gouvernement n’a aucune vision ni aucun programme. Elle a considéré qu’un tel projet aurait dû être présenté en avril, après que tout le monde se soit rendu comptes des répercussions économiques du coronavirus.

Pour ce qui est du fond, la députée a souligné que le projet ne prévoit pas le paiement des dettes de la Pharmacie Centrale, dans une période où la Tunisie connait une pénurie de médicaments. « Ce projet est un aveu dans lequel l’Etat reconnait les crimes qui ont été commis à l’encontre des finances publiques durant ces dernières années », a-t-elle estimé.

Rappelons les dettes accumulées par les institutions publiques, notamment la STEG, l’ETAP et STIL, Moussi a accusé les gouvernements précédents d’avoir détourné les fonds qui étaient prévus pour financer ces institutions, affirmant que c’était un crime qui doit être sanctionné.

La loi de finance complémentaire ne contient aucune véritable réforme ni même une intention de réparer les dégâts causés au cours des 10 dernières années, a conclu la députée.

 

 

 

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