Farouchement opposée à l’initiative de l’UGTT portant sur le lancement d’un dialogue national dont le but est de sauver le pays de la crise politique, économique et sociale, Abir Moussi a affirmé, jeudi 24 décembre, dans une déclaration à la correspondante de Tunisienumérique, que le but de l’UGTT est de recycler, ainsi que de revaloriser des déchets politiques.
« Il y a des déchets politiques que le peuple tunisien connait très bien et qui sont à l’origine de la crise que traverse le pays… L’objectif de cette initiative est de les blanchir afin qu’ils participent au dialogue national », a souligné Moussi en faisant allusion au parti Ennahdha.
Concernant la nouvelle charte politique mise en place par le PDL qui vise à établir un État civil sans Islam politique, Moussi a appelé les partis politiques, les blocs parlementaires, les organisations nationales et les associations à rejoindre cette initiative, expliquant qu’elle est ouverte à d’éventuelles suggestions.
” Nous revendiquons la révision de la loi électorale, des partis politiques, des associations et de la mise en place de cour constitutionnelle pour un nouveau régime politique”, a-t-elle expliqué.
La dirigeante du PDL a estimé que la révolution des lumières est capable de rassembler 130 voix au Parlement. « Il est possible de former un groupe parlementaire progressiste composé de 130 députés en s’appuyant sur les députés indépendants et qui n’a besoin ni d’Ennahdha ni d’Al Karama», a-t-elle ajouté.
Les citoyens pourront également rejoindre cette initiative en signant un document qui leur sera soumis à travers toute la Tunisie. «Notre véritable et essentiel allié est le peuple tunisien», a-t-elle conclu.
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