Beaucoup de citoyens n’ont pas pu, en effet, s’empêcher, depuis hier, de penser que pour l’Etat tunisien, les bureaux de l’union mondiale des Ulémas musulmans à Tunis sont de loin, plus précieux que tous les champs pétroliers et leur production, pourtant vitale, pour la survie du pays. C’est dire l’importance de ces bureaux pour l’avenir de la Tunisie et des tunisiens.
Tous ces citoyens se demandent, en effet, après avoir vu l’intervention aussi énergique qu’héroïque des forces de l’ordre, pour libérer les bureaux des émules de Karadhaoui de l’emprise de Abir Moussi et ses partisans, pourquoi n’ont-ils pas eu une intervention pareille pour libérer les champs pétroliers du Sahara et la vanne d’Al Kamour de l’emprise d’une poignée de protestataires, et pourquoi ils n’ont pas vu des interventions aussi énergiques pour reprendre le contrôle des sites de production du phosphate, dans la bassin minier.
On dirait bien, en effet, que l’Etat tient beaucoup plus aux locaux de Karadhaoui qu’à ses puits de pétrole et à ses mines de phosphate !
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