Après l’alerte d’il ya deux jours, en rapport avec la menace de rupture des stocks d’oxygène médical dans la plupart des hôpitaux du pays et devant la gravité de la situation, Mechichi a dû chambarder ce dimanche son agenda et se rendre, toutes affaires cessantes, au siège du ministère de la Santé, en convoquant le ministre et ses lieutenants.
Mechichi s’est entretenu avec le ministre de la Santé et son staff, à propos de la nécessité d’élaborer dans l’heure, un tableau de bord et une base de données des besoins, des possibles fournisseurs, ainsi que des moyens de ramener le gaz vital et les délais de livraison.
Mechichi a assuré qu’il n’était pas question de refaire les mêmes bêtises de l’été dernier quand, en pleine bousculade de tous les pays pour commander les vaccins, les responsables tunisiens dormaient sur leurs lauriers se pavoisant de n’avoir aucun cas covid. Il a ajouté qu’on était en train de vivre, en ce moment, les répercussions de ce relâchement.
Mechichi a dû s’y reprendre à plus d’une fois pour espérer sortir ces lumières de leur torpeur ce dimanche. Puisque ni le ministre, ni ses seconds ne semblaient avoir saisi l’urgence de la chose ni la gravité de la situation dans laquelle ils ont mis le pays et les citoyens ni du fait qu’il fallait retrousser les manches et se mettre au travail, dans l’heure.
Il a, même, balayé d’un revers de manche agacé, une réplique malheureuse du ministre de la Santé qui voulait le convaincre qu’il avait mis en place des cellules qui y travaillaient. Il lui a répondu que la situation exigeait des actes et non une veille.
Il était temps que le chef du gouvernement frappe sur la table et se saisisse du dossier de la gestion du covid, pourvu qu’il ait les ressources pour pouvoir reprendre les rênes de tout le dossier covid. Il pourrait, peut-être sauver ce qui reste à sauver de la nonchalance et de l’incapacité de cette équipe du ministère de la Santé !
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