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Conciliation fiscale-Faouzi Ben Abderrahman : « Cette logique ne peut être en aucun cas celle de l’État ! »

Conciliation fiscale-Faouzi Ben Abderrahman : « Cette logique ne peut être en aucun cas celle de l’État ! »

L’homme politique, Faouzi Ben Abderrahman a commenté le discours du président de la République au cours du conseil ministériel.

« J’ai écouté le discours du président lors du Conseil des ministres. Il part de faits reconnus par tous, pour présenter des solutions et des thèses qui n’appartiennent pas à la réalité, au présent ou au raisonnable », a-t-il fait savoir.

Concernant le projet de Kais Saied sur la conciliation fiscale, il a indiqué qu’il date de 2012, et qu’il n’a rien à voir en aucun cas, ni avec la conciliation, la justice ou les droit humains.

Saied a indiqué que les corrompus seront classés selon un ordre décroissant. « Qui va s’en charger ? », s’est demandé M. Ben Abderrahman.

« Le président a annoncé la formation d’une commission spéciale en vertu d’un arrêté ministériel dans cette situation exceptionnelle, ce qui signifie que c’est le président qui en décidera loin de toute piste judiciaire », a-t-il expliqué.

De même, le président a annoncé le classement des délégations de la plus démunie au plus riche, et les corrompus s’en chargeront selon cet ordre.

“L’homme d’affaires corrompu” répondra aux demandes des habitants de la délégation, quant à la réalisation des projets qui les intéressent… sachant que ce ne sera pas dans le domaine de l’investissement, mais en général dans le domaines des infrastructures et des projets sociaux avec obligation de maintenance et suivi pendant dix ans.. et avec l’imposition d’amendes en cas de manquements au cours de cette période », a-t-il fait savoir.

« Le président a-t-il imaginé l’accueil du “puni” dans la région dans une circonstance où la haine de classe et de faction a atteint des niveaux que notre pays n’a jamais connus, avec la bénédiction des discours de son Excellence qui portent contenu et forme à tout ce qui alimente la haine et la nourrit », s’est-il demandé.

Ben Abderrahman a estimé que cette logique est loin d’être celle de l’Etat, soulignant que « l’Etat, avec ses institutions, est le parrain du développement dans toutes les régions de la République » et qu’il est doit collecter les budgets de toutes les sources et répartit ensuite les fonds de développement sur les régions.

« C’est un projet d’« abus social », avec sa culture étrangère à l’État et la diffamation des personnes et des familles pendant de nombreuses années.(..) C’est un projet injuste, comme la justice des instructions ! », a-t-il martelé.

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