Le député Hatem Mliki a déclaré à Tunisie Numérique que toutes les parties sont concernées par la lutte contre la corruption, mais la traque des corrompus n’est pas suffisante.
Selon lui, ce phénomène ne peut être éradiqué qu’à travers la révision des politiques publiques, des lois applicables et l’amélioration du niveau de vie des citoyens.
“Dans certains cas, c’est l’Etat qui cautionne la corruption en mettant en place des procédures juridiques complexes et soumises à un large pouvoir d’appréciation et d’interprétation, ouvrant ainsi la porte aux pots-de-vins et à la malversation” a-t-il expliqué.
Hatem Mliki a estimé que la Tunisie est l’unique pays au monde dans lequel le nombre des inculpés en garde à vue dépasse largement le nombre des prisonniers, un pays où on emprisonne les gens pour des délits douaniers.
Et d’ajouter que la lutte contre la corruption ne sera efficace qu’après une restructuration judiciaire et pénale approfondie.
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