Société

Tunisie – Ennahdha utiliserait-elle les municipalités pour combattre Saïed ? Çà craint pour Borj Chakir !

Tunisie – Ennahdha utiliserait-elle les municipalités pour combattre Saïed ? Çà craint pour Borj Chakir !

Depuis quelques semaines, et on a tendance à le constater de plus en plus, certaines municipalités sont en train de donner beaucoup de fil à retordre à l’Etat. Ces problèmes suscités par les municipalités vont d’un simple retard de collecte des ordures à des défauts de réparations de tous genres, surtout des déversements des eaux usées, ou des eaux d’inondations laissées stagnantes durant des semaines…

Et, curieusement, çà a l’air d’être assez souvent lié aux conseils municipaux dirigés par les élus d’Ennahdha !

Or des défauts des services municipaux touchent directement le citoyen, dans sa chair, et dans sa santé. L’impact de ces « actions » se fait immédiatement ressentir, et suscite une grogne considérable parmi les citoyens. De quoi créer des problèmes supplémentaires et, toujours très urgents, pour l’Etat. Ce qui a pour résultat de le détourner des vrais problèmes et de l’empêcher de mener ses projets.

Partant de cette hypothèse, ou de cette constatation, on ne pourrait que redouter le moment de l’explosion de la bombe à retardement que constitue la décharge de Borj Chakir, où sont collectées et traitées les ordures du Grand Tunis.

En prenant, en effet, l’exemple de ce qui se passe à Sfax, et en prenant en considérations les nombreux avertissements qui parlent, ces derniers jours, de la forte probabilité que le scénario de Sfax se répète à Tunis, on ne peut qu’en appréhender les conséquences, surtout quand de tels problèmes sont manipulés à des fins politiques.

Et pour essayer d’anticiper et comprendre un peu mieux, la situation de la décharge de Borj Chakir, comme sa capacité, son taux de remplissage…, la rédaction de TunisieNumerqiue a essayé de contacter les responsables de la municipalité de Sidi Hassine, dont relève la décharge de Borj Chakir. Et quelle ne fut la surprise et le désappointement de nos reporters quand ils ont essuyé une réponse du genre : « Envoyez nous vos questions par fax, et on va voir si on peut vous répondre » !!! Ce qui, émanant des premiers responsables du site, donne énormément à réfléchir, et laisse craindre quant au sort que l’on pourrait réserver aux citoyens du Grand Tunis, si on se hasarde à refaire le même scénario de Sfax à Tunis !

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