Le directeur général par intérim de l’Agence de protection et d’aménagement du littoral, Mehdi Belhaj, a confirmé que la colline de Sidi Bou Saïd est exposée aux dangers de glissements de terrain, estimant qu’il n’est pas possible, à l’heure actuelle, d’évaluer le niveau de danger et le degré des glissements de terrain attendus, avant d’avoir effectué un diagnostic précis de la situation.
Il a expliqué à la TAP, que l’érosion du plateau par le bas du fait de l’érosion marine, en plus de la qualité du sol de la colline la rend vulnérable à l’érosion.
Il a déclaré que le sommet de la colline risque également de glisser, car il a commencé à être érodé par la pluie, soulignant qu’il y a plusieurs glissements qui ont été détectés sous le palais Najma Zahra.
Belhaj a mis en garde contre la contribution des violations de la construction résidentielle sur la colline, à l’aggravation de ce danger imminent, soulignant que lors de l’inspection initiale, réalisée fin 2023, il y avait des doutes sur d’autres facteurs à l’origine de ce danger, comme les infiltrations d’eau de l’irrigation et des eaux des piscines.
Dans le même contexte, il a indiqué que l’APAL a lancé au cours du mois d’avril 2024 un appel d’offres pour réaliser une étude technique comprenant le diagnostic, les solutions et l’estimation du coût et la durée des travaux. Une étude d’une durée de six mois.
Il a assuré que l’agence a obtenu un financement pour l’étude auprès du ministère des Finances d’un montant de 400 mille dinars.
Il a ajouté que, grâce à l’étude, des solutions appropriées pour la colline seront sélectionnées en adoptant des solutions géotechniques, ajoutant que l’intervention aura lieu après avoir terminé l’étude et déterminé le type d’interventions, en estimant qu’il y aura recours a des murets de pierres de soutènement parmi les solutions.
Il a souligné que le programme d’intervention se situera au niveau de l’ensemble de la colline, en commençant dans les zones les plus à risque.
Il a précisé qu’une intervention partielle avait déjà eu lieu sur le plateau entre 2002 et 2004 et que le danger restait présent, soulignant que l’agence en avait alerté au cours de l’année 2016, mais que la question n’a pas incluse dans le plan quinquennal à cette époque.
A noter qu’ et aux abords du palais Nejma Ezzahra, et a associé toutes les parties intervenantes.
Que le ministre de l’agriculture, Abdelmonaem Balaati a recommandé, au cours d’une séance de travail tenue le 29 janvier 2024 au siège de la commune de Sidi Bou Saïd, consacrée à l’examen des modalités pratiques et solutions à la situation des glissements de terrain sur le plateau de Sidi Bou Saïd la nécessité d’agir rapidement pour déterminer les priorités et les exigences en matière d’intervention et de pro activité afin de réduire les risques potentiels.
Pour rappel, la Tunisie cherche à inscrire le village historique de Sidi Bou Saïd sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
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