Société

Tunisie – Le piège d’Ennahdha se referme et son rouleau compresseur se met en branle

Tunisie – Le piège d’Ennahdha se referme et son rouleau compresseur se met en branle

Kaïs Saïed était, pourtant averti. Il ne fallait pas laisser le temps aux nahdhaouis, pour se réorganiser. Il fallait battre le fer tant qu’il était chaud. Et tout le monde s’attendait à des actions fulgurantes, depuis un certain 26 juillet 2021. Or, rien ne venait. Pourtant, il semblerait que le président ne manquait pas d’arguments pour venir facilement, à bout, de cette nébuleuse ?

Mais il a préféré laisser du temps à ses adversaires. Une erreur fatale, car, il ne connaissait, apparemment, pas, comme il se devait, ceux qu’il avait en face de lui. Puisque ce qu’il avait en face de lui, ce n’était pas un simple parti politique quelconque, et encore moins, un groupuscule sans grand intérêt. Il avait en face de lui, une nébuleuse, une organisation mondiale, disposant de fonds considérables et d’un carnet d’adresses de lobbies et autres cercles d’influences, partout dans le monde.

Ainsi, et après un moment d’hésitation, voire de panique, le lendemain du 25 juillet, et voyant que rien ne venait troubler leur quiétude, les nahdhaouis ont, vite repris les esprits, et ont commencé à se réorganiser. Ils ont vite fait de s’assurer d’un isolement complet du locataire de Carthage en Tunisie, comme au niveau mondial. Ils l’ont affaibli à fond, le privant de ressources financières.

Et ils ont, aussitôt, commencé à rameuter leurs « amis » de tous bords. Et, ensemble, ils se sont lancés à l’assaut de Carthage. Leur recette ? La fameuse recette qui leur avait si bien réussi, auparavant, et qui leur a permis de se débarrasser de bien plus coriace que Kaïs Saïed. Il se lancés à corps perdu dans une bataille des droits de l’homme, accusant Carthage et La Kasbah de toutes les exactions.

Saïed, pourtant averti, n’a pas bronché. Et alors qu’on lui préparait le traquenard des violations des droits de l’homme, surtout, pour la manifestation de vendredi dernier, lui et les siens n’étaient obnubilés que par une seule chose : Leurs détracteurs ne devaient pas paraître trop nombreux, surtout devant les caméras de la presse. Et ils ont oublié que les objectifs des agences de presses n’étaient pas là, pour compter les manifestants, mais pour immortaliser ce qu’allaient commettre les forces de Kaïs Saïed, comme violation des droits de l’homme.

Et, maintenant que les nahdhaouis ont réussi à prendre le monde à témoin, des dépassements que se permet Kaïs Saïed, et maintenant que, cerise sur le gâteau, ils tiennent « leur » martyr, en la personne du bonhomme décédé à l’hôpital quelques jours après la manifestation, décès dont ils accusent ouvertement le pouvoir en place, rien plus ne pourra arrêter leur machine infernale et leur rouleau compresseur.

Il faut reconnaitre qu’ils sont bien malins, et, quelques part, bien aidés par « la providence ». Car avec le décès de l’un des leurs, ils ont de quoi étayer leurs thèses. Et, surtout, çà sera un décès qui en effacera d’autres, notamment à la Une de la presse. Et on parie qu’on a, déjà, quelque part, oublié le décès d’un capitaine de la garde nationale. Décès relégué en second rang, par celui du nahdhaoui, Ridha Bouzaïene !

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