Economie

On attendait Marouane Abassi, ses réponses sont venues plus ses quatre vérités

On attendait Marouane Abassi, ses réponses sont venues plus ses quatre vérités

Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Marouen Abassi, était très attendu après l’augmentation du taux directeur de l’institution en charge de la politique monétaire. Il est sorti du bois ce vendredi 20, à l’occasion du Forum sur la fiscalité organisé par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), à Sfax…

Abassi a profité de son allocution d’ouverture pour asséner que la Tunisie paye là le prix de “l’inaction“, de l’immobilisme et que c’est un “coût (…) très élevé“. Il a ajouté que la BCT n’avait pas d’autre choix pour freiner l’inflation. «L’inflation risque de monter à deux chiffres, ce qui bloquerait toute stabilisation macroéconomique, la première étape d’une vraie relance économique», a-t-il indiqué.

«Depuis plusieurs mois la BCT n’a pas cessé de mettre en garde contre les risques et l’impact des tensions inflationnistes, et a invité à mettre en orbite les réformes structurelles», a déclaré Abassi.

Au sujet des discussions avec le Fonds monétaire international (FMI), le gouverneur de la BCT est formel : «la conclusion d’un accord avec le FMI est impérative pour la Tunisie“, a-t-il martelé. Il avance deux éléments : “Cela permettra de bénéficier d’un financement à un coût raisonnable mais aussi de disposer d’un puissant levier auprès d’autres bailleurs de fonds et du marché financier international.

Pour clore définitivement ces débats et bruits et mettre le cap sur l’essentiel, Abassi a pointé les difficultés du moment : «De gros enjeux sont devant l’économie nationale en cette période agitée marquée par des incertitudes»…

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