Samedi 7 janvier, deux hommes ayant pris part au mouvement ont été exécutés, a annoncé l’agence du pouvoir judiciaire. Ils avaient été reconnus coupables d’avoir tué un paramilitaire lors d’une manifestation. Selon le décompte de l’AFP, 14 personnes ont été condamnées à mort depuis le début du mouvement.
La presse officielle iranienne a publié ; « Mohammad Mahdi Karami et Seyed Mohammad Hosseini, les principaux auteurs du crime qui a conduit au martyre de Rouhollah Ajamian, ont été pendus ce matin », en référence à un membre de la milice des Bassidji, liée aux Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique d’Iran.
Le tribunal de la première instance avait condamné à mort les deux hommes le 4 décembre, a précisé l’agence. Le 3 janvier, la Cour suprême d’Iran avait confirmé les condamnations à mort des deux hommes, les accusant d’avoir tué Ajamian le 3 novembre à Karaj, à l’ouest de Téhéran.
Depuis le début du mouvement de contestation, la justice a condamné à mort 14 personnes en lien avec les manifestations, selon un décompte de l’AFP basé sur des informations officielles. Parmi elles, quatre ont été exécutées, deux ont vu leur peine confirmée par la Cour suprême, six attendent de nouveaux procès et deux autres peuvent faire appel. Des militants assurent qu’une dizaine d’autres personnes font face à des accusations passibles de la peine de mort.
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