Economie

Les effets de la pollution sur la santé se chiffreraient à 6,1 % du PIB mondial

Les effets de la pollution sur la santé se chiffreraient à 6,1 % du PIB mondial

Là où la pollution sévit dans le monde, la vie quotidienne des populations s’assombrit, c’est que révèle une nouvelle note parue au site de la Banque Mondiale (BM) et intitulée « Sortir de la crise de la pollution : un enjeu de santé publique, économique et environnementale ».

C’est ainsi qu’on indique que la pollution provoque le décès prématuré de quelque 9 millions de personnes dans le monde chaque année, dont 7 millions sont imputables à la seule pollution de l’air. Pour avoir un ordre de grandeur, ce chiffre vertigineux équivaut au nombre de victimes de la COVID-19 (a) depuis mars 2020. 

Les effets délétères de cette pollution sur la santé se chiffreraient à 8 100 milliards de dollars par an, soit 6,1 % du PIB mondial, entravant la faculté à mener une vie productive, d’après la note de la BM. 

Les ravages causés par la pollution ne se limitent pas à l’économie, ils affectent les écosystèmes desquels les populations pauvres tirent leur revenu, sapant toujours plus la capacité des communautés à s’extraire de la pauvreté et sur terre comme en mer, la résilience des habitats et écosystèmes s’amenuise face au changement climatique, en raison des niveaux élevés de pollution, précise la note ajoutant que celle causée par le plastique en est peut-être la manifestation la plus visible. 

De ce fait, les effets cumulés de la pollution mènent à une crise mondiale. Les économies linéaires d’aujourd’hui ont trop longtemps disjoint l’effet bénéfique du commerce et de l’industrialisation des dégradations qui en résultent. La doctrine du « croître aujourd’hui et dépolluer demain » chancelle face à la réalité des morts, des maladies et de la stagnation économique induites par la pollution.

C’est pour cela que la Banque mondiale s’emploie à dépolluer aujourd’hui, tout en aidant les villes et les pays à bâtir un monde moins polluant et sobre en carbone, où un air, une eau et des terres plus propres poseront les bases d’un développement économique vert, résilient et inclusif.

La BM œuvre, ainsi, aux côtés des pays clients à élaborer des politiques énergiques qui intègrent le coût de la pollution, consolider les capacités pour la mise en place d’institutions crédibles, construire les équipements publics nécessaires au déploiement de stratégies d’économie circulaire, et débloquer des financements publics et privés, par une réaffectation des subventions.

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