Dans un post publié sur son compte Facebook, le Professeur d’économie à l’Université tunisienne Ridha Chkoundali, a dévoilé jeudi les points évoqués par le Président de la République lors de sa réunion tenue mercredi avec les professeurs universitaires et consacrée notamment à la situation économique.
Ridha Chkoundali a fait savoir que le président de la République a rappelé son refus aux approches jusqu’à là présentées pour résoudre les problématiques économiques.
« Pour le président de la République, les solutions présentées par le Fonds monétaire international (FMI) ne sont que des dictats qui menacent la paix sociale en Tunisie», ajoute l’universitaire.
Chkoundali a souligné que le chef de l’Etat a proposé la mise en place d’une nouvelle taxe pour faire face, notamment, aux pratiques malsaines dans le système de compensation, trancher la question des vraies bénéficiaires de ce système et financer la caisse de compensation et les entreprises citoyennes.
Selon Ridha Chkoundali, le président de la République a exprimé le souhait de recourir aux solutions qui tiennent compte du contexte national et non celles imposées de l’extérieur.
La réunion avec le président de la République était l’occasion pour l’universitaire d’évoquer la gravité de la détérioration du pouvoir d’achat, la hausse des prix et la difficulté d’approvisionnement en matière de base.
« Une grande partie de la hausse de l’inflation est due à la dépréciation continue du dinar tunisien face aux principales monnaies étrangères. Pour faire face à la spirale inflationniste, il faut mettre en place un programme de sauvetage de quatre axes à savoir le phosphate, les transferts des Tunisiens à l’étranger, les entreprises totalement exportatrices et la circulation de la devise étrangère dans le marché noir », estime le professeur d’économie.
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