La recherche scientifique pousse ses pions en Algérie, dopée par des financements public substantiels. Après la station d’énergie solaire mobile – 100% algérienne – le pays brille par une autre innovation sur laquelle travaillent tous les pays développés : la voiture électrique. Les ingénieurs du CRTI (Centre algérien de recherche en technologie industrielle) en ont conçu une et elle est 100% locale…
Après l’assemblage de voitures à moteur thermique – qui est en fait une importation qui ne dit pas son nom – les autorités algériennes ambitionnent de monter une vraie industrie automobile et s’en donnent les moyens. Dans un premier temps l’expertise des grands fabricants mondiaux sera incontournable. Parallèlement les compétences locales avancent le véhicule de demain.
Les équipes du CRTI ont mis au point un prototype de véhicule électrique et tous ses composants ont été produits sur place : moteur, système de contrôle, batterie, carrosserie… Tout a été fabriqué par les employés du centre ou par d’autres sociétés algériennes. La batterie au lithium a été conçue par les ingénieurs de la structure, le moteur par une entreprise publique et la carrosserie par une boite privée domiciliée à Sétif, a confié à Echorouk un responsable du projet.
A noter que les roues du véhicule sont aussi algériennes, signées par l’entreprise Iris et le véhicule peut atteindre une vitesse de 35 km/h. Bon, c’est peu mais des progrès dans ce sens suivront très certainement.
Le même source a annoncé la sortie d’un deuxième prototype et un concours de design est déjà ouvert…
Bon, cela ne veut pas dire pour autant que l’affaire est bouclée, il y a un gros travail à faire boulot que le projet franchisse l’obstacle de l’homologation et passe à la phase de la production industrielle. D’autres prototypes de voitures électriques fabriqués par des ingénieurs algériens avaient été ébruités mais aucun n’a débouché sur du concret. Mais l’essentiel à ce stade est de tenter des choses. Avec une telle dynamique Alger est certain d’y arriver, inéluctablement.
Enfin sachez que le CRTI est un centre de recherche qui dépend du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il est logé à Chéraga (Alger) ; opérant dans la recherche en technologie industrielle le centre emploie 750 personnes, dont 300 chercheurs permanents, 150 ingénieurs et experts et 200 techniciens. Le moins qu’on puisse dire est que les autorités ne manquent pas de motivation.
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