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Algérie : Coup d’arrêt à la levée des subventions, certains prix baissent de 50%

Algérie : Coup d’arrêt à la levée des subventions, certains prix baissent de 50%

Les citoyens algériens râlaient face à la flambée des prix des denrées de première nécessité, le président de la République, Abdelmajid Tebboune, n’a pas tardé à donner ses directives. Aussitôt dit aussitôt fait : Les tarifs des pâtes alimentaires et du couscous ont chuté de moitié et ce, sur toute l’étendue du territoire…

Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a constaté une baisse de 50% des pâtes et du couscous dans les différents commerces. Les prix de plusieurs variétés de pâtes ont littéralement fondu, passant de 170 dinars algériens (DA) à 90 DA. Les spaghettis qui étaient à 100 DA sont tombés à 50 DA…

Comment cette baisse spectaculaire a été rendu possible ? Et bien en rangeant dans le tiroir les deux décrets présidentiels du 31 août 2020 qui devaient ouvrir le bal de la levée des subventions publiques, très généreuses en Algérie et libéraliser les prix des céréales, surtout le blé dur qui sert à fabriquer des pâtes. Puisque la porte de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic) s’était fermée, les semouliers se sont tournés vers les importateurs privés où les cours internationaux sont automatiquement répercutés sur les prix…

Le gouvernement algérien ne s’attendait certainement pas à l’envolée des prix sur les marchés internationaux. La tonne de blé dur est montée à près de 800 dollars. Si on y ajoute les frais liés au transport, l’importateur est obligé de vendre le quintal de blé à environ 13 000 DA. Et que dire quand ça passe chez les semouliers pour être transformé en pâtes ou semoule, les prix flambent littéralement. Alors pour que ça soit supportable pour les familles à faibles revenus et pour éviter toute éruption dans la rue en ces temps de paix sociale, le gouvernement n’a eu d’autre choix que de payer la différence entre les prix du produit fini et ceux de la matière première…

Concrètement c’est la fin partielle de la dynamique de la levée des subventions, en attendant des jours meilleurs. De toute façon avec l’envolée des prix du pétrole, l’exécutif algérien aura les moyens d’adoucir le quotidien des citoyens. En attendant des jours meilleurs sur un marché de blé très tendu. Certains pans de la réforme de l’économie algérienne peuvent bien attendre…

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