Selon un rapport publié par le “Washington Post”, les États-Unis et l’Allemagne se positionnent comme les principaux fournisseurs d’armes pour l’armée israélienne.
Les États-Unis dominent largement avec des aides militaires qui ont dépassé les 3 milliards de dollars annuellement entre 2019 et 2023, représentant 69% des importations totales d’Israël.
L’Allemagne suit avec une part significative des exportations militaires, particulièrement notée par une augmentation décuplée à 354 millions de dollars l’année dernière.
Surveillance accrue des aides militaires
L’intensification de la surveillance internationale sur les transferts d’armes vers Israël a été motivée par les récents conflits et accusations de génocides. Dans ce contexte, la Cour Internationale de Justice a commencé à examiner les objections légales contre les exportations d’armes allemandes vers Israël ce mois-ci.
Opérations de ventes discrètes et conséquences
Le rapport souligne que de nombreuses transactions restent non publiques, rendant floue la distinction entre les approvisionnements routiniers et ceux destinés à renforcer l’arsenal israélien utilisé dans les frappes sur Gaza.
Les États-Unis ont annoncé deux grandes ventes depuis octobre, incluant des munitions et du matériel pour un total de plus de 250 millions de dollars. De même, des bombes américaines ont été largement utilisées dans le conflit, certaines datant de ventes antérieures ayant causé des pertes massives d’innocents, de femmes et d’enfants.
L’engagement allemand et les autres nations
L’Allemagne a approuvé pour 275 millions de dollars de ventes d’armes à Israël depuis octobre, avec une majorité de ces approbations se produisant immédiatement après le début du conflit.
D’autres pays, comme l’Italie et le Royaume-Uni, ont également fourni des équipements militaires, mais avec une contribution beaucoup plus modeste.
Cette enquête révèle l’ampleur et la complexité des réseaux d’approvisionnement militaire mondial vers Israël, mettant en lumière les dilemmes éthiques et légaux associés à ces transactions dans un contexte de conflit persistant.
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