Transparency International a publié son Indice de Perception de la Corruption 2023, soulignant les défis mondiaux liés à la corruption, avec un accent particulier sur la situation en Tunisie.
L’IPC 2023 classe 180 pays sur une échelle de 0 à 100, montrant que plus des deux tiers ont un score inférieur à 50, avec une moyenne globale de 43. Cela indique une présence généralisée de la corruption à l’échelle mondiale.
Le classement de la Tunisie
La Tunisie est classée 87e, se trouvant ainsi devant la Maroc (97e), l’Algérie (104e), l’Égypte (108e) et la Mauritanie (130e), mais derrière des pays comme les Émirats Arabes Unis, le Qatar et la Jordanie.
Les leaders et les retardataires
Au sommet du classement, le Danemark se distingue comme le pays le moins corrompu, suivi de près par la Finlande et la Nouvelle-Zélande. Les autres pays en tête de liste incluent la Norvège, Singapour, la Suède, la Suisse, les Pays-Bas et l’Allemagne. En revanche, le classement est clôturé par le Soudan du Sud, la Syrie, le Venezuela et la Somalie, indiquant des niveaux élevés de corruption dans ces États.
Tendances et implications
L’affaiblissement des systèmes judiciaires depuis 2016 a exacerbé la corruption, souligne Transparency International. La corruption infiltre de nombreux tribunaux et institutions judiciaires dans le monde.
François Valérian, président de Transparency International, appelle à un renforcement des systèmes judiciaires pour combattre efficacement la corruption. Il souligne l’importance de l’État de droit et de la justice dans la prévention et l’éradication de la corruption.
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