Pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, un ancien président, Donald Trump, sera jugé au pénal le 25 mars concernant des paiements effectués pour dissimuler une relation présumée avec l’actrice porno Stormy Daniels.
Malgré les tentatives de Trump pour faire annuler les poursuites, le juge Juan Merchan de New York a rejeté ses requêtes, dénonçant une tentative d’«ingérence électorale» en vue de la présidentielle de novembre. Parallèlement, en Géorgie, Trump fait face à des accusations d’ingérence électorale pour lesquelles il cherche également à obtenir le rejet.
À 77 ans, Trump utilise ces procédures judiciaires comme des plateformes politiques, se présentant comme la victime de conspirations orchestrées par le camp démocrate, une stratégie qui lui a permis de lever des fonds significatifs auprès de ses partisans.
L’affaire new-yorkaise le met en accusation pour avoir camouflé les comptes de son entreprise, notamment un paiement de 130 000 dollars à Stormy Daniels avant les élections présidentielles de 2016, pour acheter son silence sur une relation présumée en 2006.
Les démêlés judiciaires de Trump ne se limitent pas à cette affaire. Il est également visé par des poursuites fédérales et dans l’État de Géorgie pour ses tentatives supposées de manipuler le résultat de l’élection de 2020.
Un procès fédéral était prévu pour le 4 mars mais a été reporté en attendant une décision sur une possible immunité de Trump. De plus, un procès civil à New York l’accuse d’avoir surévalué ses actifs immobiliers pour attirer les banques dans les années 2010.
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