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Solidarité en Espagne : Mobilisation pour le maintien de Pedro Sánchez au pouvoir

Solidarité en Espagne : Mobilisation pour le maintien de Pedro Sánchez au pouvoir

Des milliers de partisans du Parti socialiste espagnol se sont rassemblés à Madrid, près du siège du parti, en soutien au Premier ministre Pedro Sánchez. Face à une possible démission, les manifestants ont exprimé leur solidarité avec Sánchez, scandant des slogans pour qu’il continue à diriger le gouvernement.

Cette mobilisation survient dans un contexte où le Premier ministre envisage de quitter ses fonctions suite à des tensions politiques exacerbées et des accusations ciblant sa famille.

Des accusations qui secouent la politique
Pedro Sánchez, à la tête du gouvernement depuis 2018, a surpris l’Espagne en annonçant mercredi dernier qu’il envisageait de démissionner. Cette déclaration fait suite à l’ouverture d’une enquête contre sa femme, Begoña Gómez, sur plainte de l’association “Manos Limpias”, connue pour ses liens avec l’extrême droite. Sánchez a déclaré qu’il annoncerait sa décision finale le lundi suivant, suscitant une vague de réactions à travers le pays.

Un appel à résister
Maria Jesus Montero, vice-présidente du gouvernement et ministre du Budget, a exprimé un soutien fervent à Sánchez lors du rassemblement : « Monsieur le Président, restez. Pedro, restez, nous sommes ensemble… Nous devons avancer, continuer à pousser ce pays de l’avant, l’Espagne ne peut pas reculer. »

Réactions et perspectives politiques
Les analystes sont partagés sur l’issue de cette crise. Certains suggèrent que Sánchez pourrait proposer un vote de confiance au Parlement pour prouver que son gouvernement jouit encore de la majorité, permettant ainsi de stabiliser sa position. D’autres prévoient qu’il pourrait effectivement démissionner.

Critiques de l’opposition
Alberto Nuñez Feijoo, leader du Parti populaire, principal groupe d’opposition, a critiqué Sánchez, le qualifiant de théâtral et déconnecté de la réalité que vivent les Espagnols. Cecilia Gamarra, secrétaire générale du Parti populaire, a renchéri en disant que Sánchez cherchait à se positionner en victime pour solliciter un soutien qu’il n’a pas actuellement.

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