C’est l’annonce qu’attendait l’exécutif tunisien, pour la dynamique de confiance qu’elle peut enclencher chez les bailleurs et investisseurs : Le secteur bancaire tunisien semble être en mesure de répondre favorablement aux demandes de financement croissantes de l’État pour 2024. L’agence de notation Fitch Ratings explique cette prévision par la montée des dépôts et une faible demande de prêts. C’est la deuxième bonne nouvelle livrée par l’agence américaine en 3 jours.
En dépit des risques souverains engendrés par l’absence d’un accord avec le FMI et vu l’assèchement des sources de financement extérieur la Tunisie s’oriente de plus en plus vers le marché local pour muscler son budget. Avec une hausse de 20% des besoins bruts de financement prévue en 2024 le secteur bancaire devrait jouer un rôle clé, assurant jusqu’à 40% des fonds indispensables, dit la même source.
Toutefois cela pourrait drainer des périls macroéconomiques, provoquer des tensions sur la liquidité et faire émerger des risques de solvabilité des banques si une défaillance souveraine se produisait. Bien que les réserves en devises aient augmenté la note souveraine de la Tunisie reste incertaine, traduisant les incertitudes liées aux besoins de financement conséquents et aux échéances de la dette.
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