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France : il avait poignardé sa femme en 2019, il a fini par exterminer les 5 membres de sa famille

France : il avait poignardé sa femme en 2019, il a fini par exterminer les 5 membres de sa famille

La Justice le savait dangereux, il avait commis par le passé de graves violences conjugales, hier lundi 25 décembre dans la soirée il est allé au-delà de tout ce qu’on pouvait imaginer : il a exterminé toute sa famille, femme et enfants, 5 personnes au total, une “scène de crime d’une très grande violence“. Le père de famille de 33 ans a commis l’irréparable dans la maison familiale à Meaux, en Seine-et-Marne…

En novembre 2019 l’homme avait asséné un coup de couteau à sa femme, au niveau de l’omoplate, alors qu’il lui restait un mois et demi pour accoucher. La défunte, née à Haïti, avait refusé de déposer une plainte et avait décliné la proposition d’une association d’aide aux victimes de violences. C’est ce qui explique que le casier judiciaire de l’homme, de nationalité française, soit «dépourvu de tout antécédent» a indiqué le procureur de la République de Meaux.

Le mari s’en était tiré avec une enquête policière de routine, une simple garde à vue et une admission dans un hôpital psychiatrique. Pour sa défense il avait argué qu’il ne voulait pas attenter à la vie de son épouse, qu’il l’aimait. Le «coup de couteau est parti tout seul», avait-il osé dire devant les enquêteurs…

Finalement la procédure avait tourné court, classée sans suite pour cause de santé mentale déficiente. Une expertise avait établi une abolition du discernement chez cet individu, soigné depuis 2017 pour des troubles dépressifs et psychotiques.

Après le carnage il a été cueilli ce mardi à Sevran (Seine-Saint-Denis), chez son père ; il a déclaré qu’il sait «pourquoi il était en garde à vue, a évoqué son mal-être personnel et sa dépression», a précisé le procureur. Des ordonnances de tranquillisants ont été découvertes au domicile familial. Il a été conduit à l’hôpital pour y soigner des blessures à la main. Une information judiciaire devrait suivre, pour «homicides volontaires sur mineurs de 15 ans» et «homicide volontaire par conjoint».

Ses voisins, hagards, se sont confiés aux médias sur les lieux. La mère de famille était «une très bonne personne, connue de tous, très joviale. Elle vivait pour sa famille. Monsieur ne travaillait pas, c’est elle qui faisait vivre la famille», a dit une voisine qui a alerté les policiers. «Je n’arrive pas à expliquer son geste. C’est quelqu’un dans sa bulle, il ne parlait à personne», a-t-elle martelé, en ajoutant qu’elle avait connaissance des troubles psychiatriques du conjoint.

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