Les États-Unis ont intensifié leurs opérations militaires au Yémen avec des frappes ciblées ayant entraîné la mort de dix-sept membres des Houthis. Ces actions, effectuées jeudi, visaient quatre drones de surface et sept missiles de croisière prêts à être déployés contre des navires naviguant en mer Rouge. Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a précisé que ces armements, localisés dans les zones sous contrôle Houthi, constituaient une menace imminente pour la navigation.
Les funérailles de ces combattants Houthi ont eu lieu à Sanaa, la capitale yéménite, où leurs corps ont été honorés lors d’un cortège public, comme rapporté par l’agence de presse Saba, affiliée aux insurgés.
Ces frappes surviennent dans un contexte de tensions accrues, les Houthis ayant revendiqué des attaques contre les navires en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, affirmant cibler les intérêts liés à Israël en solidarité avec les Palestiniens de Gaza. Ces agressions ont mené à une suspension temporaire des passages maritimes dans cette zone stratégique, cruciale pour 12% du commerce mondial.
En réponse, les États-Unis, principal allié d’Israël et ayant désigné les Houthis comme une entité terroriste, ont formé en décembre une coalition multinationale visant à sécuriser le trafic maritime. Malgré ces efforts, les attaques n’ont pas cessé, poussant les forces américaines et britanniques à intensifier les frappes contre les positions Houthis au Yémen depuis mi-janvier.
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