Malek Ibn Dinar a mené sa vie, comme il le racontait, ” égaré, porté sur le vin et enclin à commettre tous les actes de désobéissances ». Il lésait les gens, pratiquait l’usure, agressait ses semblables et commettait, volontiers, tous les péchés possibles. Les gens l’évitaient à cause de son comportement.
Malek Ibn Dinar opéra le premier virage de sa vie, le jour où, après s’être marié, il eut une fille à laquelle il donna le nom de « Fatima ». Il l’aimait d’un grand amour. Au fur et à mesure qu’elle grandissait, la foi prenait place dans son cœur et le péché y diminuait.
Il voyait en ses mouvements et gestes des signes d’Allah, comme quand elle s’approchait de lui, pour lui renverser d’entre les mains le verre de vin. Elle avait à peine 2 ans. « C’était comme si Allah lui inspirait de faire cela » pensait-il.
Mais le sort se retourna contre Malek, et Fatima mourut alors qu’elle atteignait l’âge de trois ans.
Ce malheur replongea Malek dans l’abime du mal. Il redevint pire qu’il n’a jamais été. Il faut dire qu’il n’avait pas acquis la patience des croyants qui pouvait l’aider à surmonter cette épreuve.
Malek dit, à propos de cette phase de sa vie, qu’il était devenu un jouet aux mains du Diable.
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