Depuis plusieurs jours, des travaux de prévention ont été lancés dans plusieurs villes du pays, notamment celles dans les régions menacées visant à diminuer le risque d’inondation et des infiltrations.
Une culture du risque s’installe dans le pays. Les mauvais souvenirs après les inondations de Nabeul en 2018 sont inoubliables. La peur des inondations est aussi alimentée par le drame de Derna en Libye.
En Tunisie, les communes sont fréquemment confrontées à des problèmes d’entretien de ruisseau ou de fossé. C’est pourquoi plusieurs d’entre elles ont entamé des travaux d’entretien pour l’évacuation des eaux pluviales en cas de pluies torrentielles. Toutefois, ces efforts pourraient être confrontés à la propagation des constructions anarchiques sur le bord des oueds dans plusieurs régions.
Dans le Grand Tunis, des travaux d’entretien ont été entamés à Carthage et à la Marsa. Dans les régions intérieures, en anticipations des éventuelles inondations et afin de réduire les dégâts pendant les crues, des mesures préventives ont été lancées dans plusieurs gouvernorats comme Bizerte, Béjà, Tataouine et Jendouba.
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