Economie

Investissement : le miracle algérien dit-on, la Tunisie aimerait en dire autant

Investissement : le miracle algérien dit-on, la Tunisie aimerait en dire autant

Le médiateur de la République algérienne, Brahim Merad, est formel : les investisseurs sont “très satisfaits” du nouveau dispositif de relance économique mis en place par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune. Brahim Merad tient ça de ses descentes sur le terrain et de ses nombreux entretiens avec des investisseurs sur toute l’étendue du territoire..

Nous avons reçu plus de 500 investisseurs au niveau du siège du médiateur de la République et ses délégués de wilayas. Tout le monde montre sa satisfaction et nombreux sont ceux qui l’ont exprimée. Les investisseurs sont très satisfaits et soulagés de voir enfin l’acte rejoindre la parole“, a déclaré le médiateur de la République ce lundi 17 janvier à la Radio nationale, cité par l’agence officielle Algérie Presse Service (APS).

Il est d’avis que la confiance entre les investisseurs et les décideurs est “déjà restaurée“, en témoigne le “nombre important” des promoteurs qui ont défilé chez lui. Il a admis que certains étaient “découragés” et “amorphes“, mais qu’ils ont maintenant le coeur à l’ouvrage avec comme optique “l’épanouissement de l’économie nationale, la création de richesses et d’emplois et la paix sociale“.

Autre confidence de Merad : 679 projets d’investissement qui étaient bloqués pour moult raisons sur un total de 877 ont reçu leurs agréments pour entamer la production, ce qui permettra à 39 262 emplois d’éclore. Il est vrai que l’Algérie a la réputation d’avoir un climat d’affaires complètement léthargique à cause de sa bureaucratie

Par ailleurs Merad a indiqué que “la médiation de la République a enregistré un total de 58.801 requêtes du 1e janvier au 23 décembre 2021, dont 51.253 requêtes soumises par des personnes physiques et 7.548 requêtes relatives au service public (préoccupations liées au développement local)“.

On attend de voir si la bonne humeur sera toujours de mise chez les investisseurs après le tour de vis de l’impôt sur la fortune dès cette année. En tout cas une chose est certaine : les investisseurs du voisin, la Tunisie, aimeraient beaucoup en dire autant. Même les autorités tunisiennes n’arrivent pas à cacher leur pessimisme et ne se hasarderaient pas à débiter ce que le médiateur de la République algérienne vient de dire sur l’investissement, surtout après les terribles conclusions du rapport du Forum économique mondial

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