L’Algérie, dans la droite ligne de son soutien traditionnel à la Palestine et face à la tournure des événements à Gaza, a pris la décision de ne pas se rendre à la réunion de la commission parlementaire conjointe avec l’Union européenne (UE), programmée ce 9 novembre à Bruxelles. Alger a très mal encaissé le fait que le Parlement européen ait classé le 19 octobre dernier le Hamas parmi les organisations terroristes alors que les Européens refusent obstinément de regarder tout le reste, par exemple les causes profondes de ce drame régional…
Par ailleurs le Président de la commission parlementaire conjointe entre l’Algérie et l’UE, Saïd Ahmed Tamamri, a confié que la délégation algérienne boycotte la deuxième session de la commission parlementaire conjointe en signe de protestation contre le silence total des Européens sur les exactions indiscriminées et massives de l’armée israélienne à Gaza, avec leurs lots de morts. Alger reproche également à la partie européenne de ne rien faire pour qu’Israël entende les appels de la communauté internationale en faveur d’un cessez-le-feu humanitaire.
Tamamri a souligné ceci : «Les positions de l’Algérie sur cette question sont claires, et elle considère la défense de la cause palestinienne comme une expression de son engagement envers son histoire nationale et les principes de sa révolution de libération». Il a pointé la «nécessité de lever le siège injuste imposé à Gaza depuis plus de 16 ans, tout en mettant fin aux bombardements aveugles qui ont fait des milliers de victimes parmi les civils, y compris des enfants et des femmes», rapporte Algérie 360° ce mercredi 1er novembre.
Il a ajouté : «En tant que représentants du peuple algérien, nous réaffirmons notre position ferme en faveur des positions constantes de l’Algérie concernant la question palestinienne, et nous condamnons avec la plus grande fermeté le génocide, la purification ethnique et les massacres perpétrés par l’occupation sioniste contre le peuple palestinien frère».
Il n’a pas donné d’indication sur la reprise des travaux de cette commission dont le but est «renforcer la coopération et à renforcer le partenariat, à traiter de nombreuses questions liées à l’économie, au commerce, à la libre circulation des personnes et des biens, à l’investissement direct européen dans divers secteurs, et aux programmes de soutien de l’Union européenne, en particulier dans le domaine du développement humain».
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