Il y a peut-être une trêve à Gaza (septième jour), que les Américains, les Européens et les Qataris font tout pour prolonger, mais à Jérusalem et ailleurs le face-à-face sanglant continue. Le mouvement palestinien Hamas a revendiqué ce jeudi 30 novembre l’attentat qui a causé trois morts en début de matinée à Jérusalem.
Les assaillants, «membres des brigades Ezzedine al-Qassam», la branche armée du Hamas, «se sont sacrifiés» lors de l’attaque armée qui a «tué trois colons et en a blessé d’autres», a mentionné le groupe palestinien dans un communiqué. Il a invité à une «escalade de la résistance» contre Israël.
Rappelons que ce matin, vers 7h40, deux hommes ont débarqué en voiture et ont tiré sur un arrêt de bus à Jérusalem-Ouest, a confié le directeur de la police de Jérusalem, Doron Torgemann. D’après les services de police, les deux assaillants, des frères d’une trentaine d’années originaires de Jérusalem-Est, ont séjourné dans les prisons israéliennes. Ils «ont été tués rapidement par deux soldats qui n’étaient pas en service et un civil qui leur ont tiré dessus», indique la même source
A noter que l’assaut a aussi blessé au moins 16 personnes dont plusieurs grièvement, toujours d’après la police. L’attaque s’est produite mois de deux heures après le prolongement de la trêve entre Israël et le Hamas. D’ailleurs le mouvement palestinien a annoncé en milieu de journée qu’il libérera ce jeudi «10 Israéliens dont deux ont également la nationalité russe».
Rappelons que les Accords d’Abraham, scellés en 2020 par l’ex-président américain Donald Trump, ont fait de Jérusalem la capitale indivisible d’Israël, une provocation ultime puisque les Palestiniens revendiquent depuis des décennies Jérusalem-Est comme la capitale de leur futur Etat. Cette attaque rappelle que les combattants palestiniens ne renonceront jamais à leur demande, qu’ils mettent au même niveau que le retour aux frontières de 1967.
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