Selon une note récente du Groupe de la Banque Africaine de développement (BAD), ensemble, l’Ukraine et la Russie fournissent 30% du blé mondial, 20% de la potasse mondiale et près de 50% des engrais mélangés mais avec la guerre en Ukraine, le prix du blé a grimpé de 50% et les engrais, déjà rares, sont trois à quatre fois plus chers qu’en 2020.
Le Groupe présente, à cet effet, un Plan de production d’urgence alimentaire au continent africain en tant que plan de courte intervention à long terme pour augmenter la production de blé, de maïs, de riz et de soja afin de compenser la perte d’approvisionnement due à la guerre en Ukraine.
Le Plan produira 37,6 millions de tonnes métriques de ces cultures vivrières de base, soit une augmentation d’environ 30% de la production locale, précise le Groupe de la BAD tout en soulignant que par le biais du Plan de production d’urgence alimentaire en Afrique, le Groupe continue d’aider les pays africains à assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
La Facilité s’appuie sur les enseignements tirés du programme Feed Africa Response to Covid -19 du Groupe de la Banque et sur le succès de son produit phare Feed Africa, Technologies for African Agricultural Transformation.
Le Groupe de la BAD annonce l’investissement de 1,5 milliard de dollars dans le Plan de production d’urgence alimentaire en Afrique. Il s’agit de 1,3 milliard de dollars prélevés sur les ressources du Groupe et du Fonds africain de développement, les fonds restants étant mobilisés auprès de partenaires du monde entier.
Rappelons que le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, le 17 décembre dernier à Abidjan, un prêt de quelque 104 millions d’euros à la Tunisie pour mettre en œuvre la seconde phase du Programme de modernisation des infrastructures routières (PMIR II). La convention de financement a été signée le 7 mars écoulé.
D’après les dernières données actualisées par le Groupe de la BAD, le 30 novembre 2021, le portefeuille actif du Groupe en Tunisie s’élevait à 1,8 milliard d’euros. Il couvre les secteurs de la santé, du développement social, de l’eau, de l’agriculture, de l’énergie, des transports, de l’industrie, du numérique et du secteur financier.
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