La Ministre britannique de l’Intérieur, Suella Braverman, a annoncé une nouvelle initiative visant à combattre ce qu’elle considère comme le « wokisme » au sein de la police britannique. Cette offensive vise à contrer les tendances politiquement correctes et les prises de position liées au mouvement « woke », et s’accompagne du lancement d’une enquête pour examiner ces pratiques.
Comprendre le “Wokisme” :
Le terme « woke » est de plus en plus utilisé pour décrire un ensemble de croyances et d’actions axées sur la justice sociale et l’égalité. Le mouvement « woke » est principalement associé à la lutte contre le racisme, le sexisme, l’homophobie et d’autres formes de discrimination systémique. Les personnes « woke » sont souvent perçues comme sensibles aux questions de justice sociale et soucieuses de promouvoir l’équité et l’inclusion.
La Réaction de la Ministre de l’Intérieur :
Suella Braverman dénonce ce qu’elle considère comme une montée de l’activisme politique lié au « wokisme » au sein de la police. Elle estime que ces prises de position politiquement correctes détournent les agents de leurs tâches essentielles, telles que la prévention du crime et la protection des communautés.
La ministre affirme que le public britannique attend de sa police une stricte neutralité politique, soulignant que l’activisme politique ne contribue pas à la sécurité publique, à la résolution des crimes ni au soutien des victimes. Au contraire, il pourrait éroder la confiance du public envers les forces de l’ordre.
L’initiative de la ministre intervient dans un contexte où la police britannique a été secouée par plusieurs scandales révélant des comportements racistes, misogynes ou homophobes de certains agents. Ces pratiques ont été critiquées dans des rapports publics.
L’Enquête en Cours :
L’enquête lancée par Suella Braverman a pour objectif d’examiner de près les cas d’activisme politique au sein de la police et de déterminer comment ils affectent la mission fondamentale de la police britannique. Les résultats de cette enquête pourraient conduire à des changements dans les pratiques et les politiques de la police.
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