La Nouvelle-Zélande a officiellement classé le Hamas, y compris sa branche politique, comme une «entité terroriste» le jeudi 29 février 2024. Cette décision, faisant suite aux attaques du 7 octobre, positionne le pays parmi les rares nations occidentales ayant adopté une telle mesure globale contre le mouvement islamiste.
Le gouvernement néo-zélandais attribue au Hamas la responsabilité des «terribles attaques terroristes» survenues en octobre 2023. Christopher Luxon, le Premier ministre, a exprimé une condamnation sans équivoque de ces actes.
Jusqu’à cette décision, la Nouvelle-Zélande avait uniquement inscrit les brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, sur sa liste des entités terroristes depuis 2010, tout en évitant d’étendre cette classification à l’ensemble de l’organisation, qui comprend également un parti politique actif au sein de la communauté palestinienne. En alignant sa politique sur celle d’autres pays occidentaux comme l’Australie, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada et l’Union européenne, qui ont déjà désigné les deux branches du Hamas comme «terroristes», la Nouvelle-Zélande impose le gel de tous les actifs du Hamas sur son territoire et interdit toute transaction avec l’organisation.
Christopher Luxon a précisé que cette mesure ciblait spécifiquement le Hamas et non le peuple palestinien, soulignant que l’aide humanitaire et le soutien au développement en faveur des civils de Gaza ne seraient pas affectés par cette désignation.
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