Le président du Syndicat tunisien des médecins de libre pratique, Khemais Zayed, a évoqué au micro d’une radio privée, aujourd’hui jeudi 21 mars 2024, la possibilité que la Tunisie perde ses médecins d’ici dix ans à la lumière des la situation difficile que connaît le secteur dans la période actuelle, après la fuite continue de l’exode de médecins, qui étaient au nombre de 1 325 en 2023.
Zayed a expliqué que la détérioration des conditions de travail des médecins des secteurs public et privé figure parmi les principales raisons de la migration de plus de 1.300 médecins de la Tunisie en un an, notant que le médecin a besoin d’une formation continue pour se développer, qu’il ne retrouve pas en Tunisie, outre les violences dirigées contre les professionnels de la santé en Tunisie, qui ont augmenté dans la période récente, selon lui.
Il a également évoqué la détérioration des infrastructures hospitalières en Tunisie, qui a contribué à la migration des médecins de la Tunisie, appelant à la nécessité d’examiner le problème de la surpopulation des hôpitaux.
Zayed a appelé à la nécessité de s’asseoir avec toutes les parties impliquées dans le secteur et d’imposer un dialogue collectif pour garantir des conditions confortables aux médecins, a-t-il déclaré.
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