La Tunisie, et depuis l’avènement de « la révolution » est en proie à la violence sous toutes ses formes et dans tous les domaines.
La violence est exercée par tout le monde sur tout le monde. Elle a commencé, un certain 17 décembre 2010, par une auto agression qui restera dans les annales, et qui est celle de Mohamed Bouazizi et son auto immolation par le feu, sur une place publique.
Depuis, on dirait que la violence est devenue le symbole de la Tunisie. Avec des agressions à tous les coins de rues, avec des braquages de plus en plus sanglants, des hold-Ups dans les banques, des meurtres à la pelle, des bagarres avec toutes les armes possibles. Des rixes entre des clans, des beuveries qui se terminent en drames, des stades qui se sont transformés en arènes de combat, des urgences des hôpitaux devenues les cauchemars du personnel soignant… Et on en passe. Même les revendications sociales font de plus en plus souvent appel à la violence et aux affrontements.
Cette violence est arrivée au point de rendre le pays ingouvernable. Car, on dirait que le tunisien confond volontiers la liberté avec la violence, et avec le refus des règles et de la loi.
Et ce qui est un signe de gravité de la situation et qui prédit de graves dérapages dans le futur, c’est la violence qui est en train d’envahir les établissements scolaires à partir du collège, voire des écoles primaires. Ces établissements sont devenus des zones de combat et de non-droit, où on tape sur les enseignants, sur les élèves et, on en arrive aux meurtres, carrément, qui sont perpétrés par des gosses sur d’autres gosses. C’est ce qui est, notamment passé la semaine dernière, avec deux cas déplorables d’enfants tuant leurs amis de classe, en plein collège.
Cette montée de violence rampante, ou plutôt, galopante, devrait interpeler les autorités et les faire réfléchir sur les moyens de la stopper et de la prévenir. Comment ? les responsables sont bien placés et payés pour le savoir !
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