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L’Argentine reste le chouchou du FMI : 7,5 milliards de dollars dans quelques jours

L’Argentine reste le chouchou du FMI : 7,5 milliards de dollars dans quelques jours

Entre le Fonds monétaire international (FMI) et l’Argentine c’est une vieille histoire, depuis 1983. L’institution internationale revient encore à la rescousse en décaissant un montant colossal, 7,5 milliards de dollars. L’argent sera versé dès le mois prochain…

C’est la solution qui a été trouvée pour requinquer la Banque centrale d’Argentine, aider le pays à faire face à une dette astronomique, enrayer l’érosion de la monnaie nationale et gonfler le stock de devises, au plus bas actcuellement.

La sécheresse historique a porté un rude coup à l’agriculture, un secteur clé de l’économie, le pays a perdu plus de 20 milliards de dollars de recettes en exportations de céréales. Il était question d’encaisser le chèque du FMI d’ici la fin de 2023 mais la conjoncture nationale et internationale a bousculé les projets. Avec cette aide on atteindre le total de 36,3 milliards de dollars déboursés par le FMI depuis le lancement du programme d’aide, en mars 2022.

A noter que l’accord de 2022 est le 13ᵉ du genre entre l’institution financière et l’Argentine depuis 1983. Le programme, qui s’étale sur 30 mois, devrait monter à 44 milliards de dollars globalement, un niveau inégalé par les autres dispositifs de soutien lancés par le FMI à travers le monde.

Cette célérité de l’institution internationale sera très bien perçue par les investisseurs et les marchés, très crispés ces dernières semaines. En moins de 15 jours le peso argentin a fondu de 10% sur le marché parallèle. Par ailleurs c’est une aubaine pour la majorité gouvernementale à trois mois du premier tour de l’élection présidentielle…

Mais quel que soit le vainqueur il devra carburer et attaquer très vite les chantiers des réformes structurelles pour doper la croissance, qui n’ira pas au-delà de 0,2% cette année d’après les prévisions du FMI. Et que dire du niveau de l’inflation laquelle certes devrait se replier un peu d’ici la fin de 2023, mais un rythme annuel de 88% restera de toute façon insoutenable (115,6% en juin dernier d’après les données de l’Institut national des Statistiques).

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