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Le modèle suédois se retourne contre lui : La guerre des gangs fait rage, l’immigration pointée du doigt

Le modèle suédois se retourne contre lui : La guerre des gangs fait rage, l’immigration pointée du doigt

La chose étonne et même choque dans ce pays scandinave cité en modèle, à tous les niveaux : la Suède est rongée par la guerre des gangs. Les violences se multiplient à un rythme effrayant à cause de deux bandes criminelles qui s’étripent pour le business de la drogue, rapporte Le Monde. Le mois dernier a été particulièrement meurtrier, une douzaine de morts suite à des affrontements inédits dans ce pays paisible. C’est le mois le plus sanglant de ces quatre dernières années. Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson siffle la fin…

Dans un discours à la nation diffusé par la télévision jeudi dernier il a dit ceci : «Je suis à vos côtés, nous pourchasserons les gangs et nous les vaincrons» ; il a promis de traquer ceux qui empêchent les Suédois de dormir et de les traduire «en justice». Mais il y a un hic : «Le droit suédois n’est pas conçu pour les guerres de gangs et les enfants soldats»…

D’ailleurs ce pays est tellement en faveur des libertés individuelles et contre l’usage de la force publique qu’on peut même y brûler le Coran et tous les livres saints en toute impunité. Ça s’agite parmi les croyants à l’étranger mais en Suède la chose n’émeut personne. C’est cette liberté totale, ou presque, qui se retourne contre les Suédois. C’est sur ça qu’ont prospéré les gangs et leur trafic, jusqu’à devenir incontrôlables.

Les Sociaux-démocrates et les Démocrates en sont venus à invoquer l’armée pour en finir avec cette criminalité grandissante. Le ministre de la Justice Gunnar Strömme avait dit Non catégoriquement mais le Premier ministre a ouvert cette porte. Hier vendredi 29 septembre il a fait savoir qu’il a conversé avec le patron de la police nationale et le commandant en chef afin de «voir comment les forces armées peuvent aider la police à lutter contre les gangs».

Par ailleurs le chef du gouvernement suédois a dévoilé une batterie d’autres mesures, dont l’installation de caméras embarquant un logiciel de reconnaissance faciale, des sanctions pénales plus dures pour les criminels ou encore plus de rigueur dans la politique migratoire. Ulf Kristersson est d’avis que «ces sociétés parallèles, terreau des bandes criminelles» sont aussi le résultat d’«une politique migratoire irresponsable» et de «l’échec de l’intégration».

 

 

 

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