Des dizaines de membres de familles de prisonniers détenus par le Hamas, à Gaza, ont pris d’assaut, lundi, une réunion de la Commission des Finances à la Knesset israélienne, en criant : « Vous ne resterez pas assis ici pendant qu’ils meurent là ! »
Les familles ont appelé le gouvernement du Premier ministre Netanyahu à parvenir à un accord avec le Hamas pour les libérer.
Les proches des prisonniers ont commencé à organiser leurs manifestations ces derniers jours, exigeant que le gouvernement fasse davantage d’efforts pour libérer leurs proches.
Un certain nombre de proches de prisonniers israéliens se sont rassemblés et ont installé des tentes, dimanche soir, devant la résidence de Netanyahu, exigeant qu’il obtienne un accord urgent pour assurer leur libération, tandis que des centaines de personnes manifestaient à Tel-Aviv devant le quartier général de l’état-major.
Gilad Kornblum, dont le fils est toujours détenu à Gaza, a déclaré : “Nous voulons discuter d’une proposition des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte. Nous voulons que notre gouvernement écoute et s’assoie à la table des négociations et décide d’accepter cet accord ou tout autre accord qui conviendrait à Israël.
John Pullen, le père de l’un des otages, a commenté : « Le matin du 7 octobre, ce gouvernement et le Premier ministre nous ont complètement abandonnés… Nous demandons au gouvernement de faire sa part, de proposer un accord, de bien le mettre en œuvre, et ramener vivants les prisonniers restants.
Netanyahu, qui fait face à des pressions croissantes concernant la gestion du dossier des prisonniers, a souligné la poursuite de la guerre jusqu’à ce qu’elle atteigne ses objectifs, et a indiqué son rejet des conditions du Hamas pour la libération des otages israéliens, les qualifiant de « conditions de capitulation ».
Le ministre de la Défense Yoav Galant a déclaré, lors de sa rencontre avec les familles des détenus, que les combats à Khan Yunis sont à leur paroxysme et qu’il y a des signes indiquant une approche des zones les plus sensibles au Hamas.
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