Le groupe Houthi a appelé, aujourd’hui, mardi 23 janvier 2024, les Nations Unies et les organisations internationales présentes au Yémen à renvoyer leurs employés américains et britanniques, d’ici un mois.
Cette demande de départ des employés américains et britanniques coïncide avec le lancement par Washington et Londres d’attaques contre les rassemblements et les quartiers généraux des Houthis au Yémen, en réponse aux attaques de ces derniers contre les navires dans la mer Rouge.
Plus tôt, le ministère américain de la Défense avait annoncé que les forces américaines et britanniques avaient lancé lundi une nouvelle série de frappes contre les Houthis au Yémen en riposte à leurs attaques contre des cargos dans la mer Rouge, ciblant un site de stockage souterrain, des missiles et d’autres sites militaires des Houthis.
Le Pentagone a révélé la réalisation de 8 nouvelles frappes, notant que « ces frappes précises visent à perturber et à affaiblir les capacités que les Houthis utilisent pour menacer le commerce mondial et la vie de marins innocents ».
De son côté, le ministère britannique de la Défense a déclaré dans un communiqué qu’il avait mené davantage de frappes contre les Houthis au Yémen et que leurs attaques en mer Rouge perturbaient toujours le trafic maritime.
Le communiqué ajoute que des avions britanniques ont utilisé des bombes à guidage de précision pour frapper plusieurs cibles près de l’aéroport de Sanaa, précisant que quatre avions Typhoon ont rejoint les forces américaines dans les frappes contre les positions des Houthis au Yémen.
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