Après les sociétés exportatrices de services numériques, c’est au tour de la Chambre Nationale de l’Industrie Pharmaceutique (CNIP), relevant de l’UTICA, de faire part de ses griefs contre la Loi de finances (LF) de 2022. La disposition permettant à la Pharmacie centrale de bénéficier d’un gel de la TVA pour les médicaments importés ayant leurs équivalents sur le marché local ne passe pas. La CNIP est également vent debout contre l’annulation des droits de douane pour cette catégorie de médicaments…
Dans son communiqué publié le 31 décembre, la CNIP est d’avis que les nouvelles mesures de la LF 2022 cassent la production locale de médicaments. L’organisation rappelle que les médicaments importés qui ont des équivalents sur le marché tunisien sont déjà favorisés par une compensation édictée par la Pharmacie centrale et que leur accorder un autre avantage fiscal revient à frapper l’industrie locale. «Nous attendons encore la levée de cette mesure», indique le communiqué...
«Nous avons conscience des difficultés de la Pharmacie centrale, mais nous disons que la solution se trouve dans des réformes profondes. Nous soutenons que les mesures relatives à la Pharmacie centrale et contenues dans la Loi de finances de l’année 2022 ne sont en rien un remède et affecteront lourdement le secteur pharmaceutique», a précisé le communiqué.
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