Ils ont beau la diaboliser, l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) ne rate que rarement le coche. Et en l’absence des représentants du Gouvernement, ils sont d’une adresse chirurgicale pour relever les dysfonctionnements.
Dans le cadre des Journées de l’Entreprise, Abderrahman Lahga, économiste du département des études et de la documentation de l’UGTT a été bref dans son intervention. Mais, il a visé dans le mille.
Pour lui, un scénario – de subvention nulle, soit à zéro pourcent, et une masse salariale dans la fonction publique limitée à moins de 10% du PIB – ne sera pas suffisant.
Il a expliqué que sans changement des règles économiques et en l’absence de réformes profondes du Code d’investissement, rien ne se fera. Et de préciser qu’autrement, il faudrait, d’ores et déjà commencer à préparer le nouveau programme avec le Fonds international monétaire (FMI) qui débuterait en 2026, soit à la fin de celui actuellement en cours de négociation !
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