Dans une révélation du “New York Times”, des hauts responsables israéliens, sous l’égide du Premier ministre Benjamin Netanyahou, étudient activement un plan audacieux pour l’avenir de la bande de Gaza après la guerre.
Ce plan propose une gouvernance partagée sur Gaza, impliquant des nations arabes et les États-Unis, une stratégie qui, selon les critiques, s’éloigne d’une possible souveraineté palestinienne complète.
Une coopération complexe
Selon le rapport, ce projet vise à établir une sorte de tutorat international sur Gaza, où un consortium arabo-israélo-américain superviserait divers aspects de la vie civile, tels que la reconstruction, l’éducation et le maintien de l’ordre public.
La proposition envisage également une période transitionnelle de sept à dix ans durant laquelle les habitants de Gaza pourraient voter pour intégrer une administration palestinienne unifiée, couvrant à la fois Gaza et la Cisjordanie.
Réactions et scepticisme
L’idée de partager le contrôle de Gaza a été accueillie avec scepticisme par de nombreux analystes et officiels arabes, qui doutent de sa faisabilité et critiquent son manque de clarté quant à la création d’un État palestinien indépendant.
Ce plan, qui permettrait encore à l’armée israélienne d’opérer à Gaza, soulève des questions sur l’authenticité de l’engagement d’Israël envers une paix durable et un État palestinien souverain.
Implications internationales
Le projet, qui a été discuté en coulisses bien avant sa divulgation, semble être une tentative de normaliser les relations avec certaines nations arabes en échange de concessions sur Gaza.
Cependant, les détails spécifiques sur la participation de l’Autorité Palestinienne sont notoirement absents, soulignant les tensions persistantes entre Ramallah et le gouvernement Netanyahou.
L’ambassadeur américain Thomas Nides, consulté sur le plan, a souligné l’importance de cette initiative, tout en avertissant que “le diable réside dans les détails”.
Des hommes d’affaires, qui ont préféré rester anonymes, ont exprimé leur optimisme prudent, révélant que des discussions ont été engagées avec divers gouvernements arabes et occidentaux.
Enjeux futurs
Cette stratégie de Netanyahou révèle une nouvelle facette de la géopolitique israélienne dans la région.
Elle montre que, malgré les controverses et les défis, Israël planifie activement pour l’après-guerre, cherchant à façonner l’avenir géopolitique de Gaza tout en naviguant entre ses propres intérêts stratégiques et les attentes internationales.
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