La mobilisation du 13 octobre a été initiée par l’intersyndicale en France, visant à protester contre l’austérité, réclamer des augmentations de salaires et promouvoir l’égalité femmes-hommes.
Les chiffres de la police font état de 92 500 manifestants, tandis que la CGT rapporte la présence de 200 000 personnes dans les rues. Cette mobilisation intervient quatre mois après les manifestations contre la réforme des retraites, qui a été mise en application en septembre.
La journée d’action visait à exercer une pression sur le gouvernement juste avant la conférence sociale sur les bas salaires, orchestrée par Élisabeth Borne, promue par Emmanuel Macron. Cependant, cette manifestation a été quelque peu éclipsée par les événements nationaux et internationaux, y compris l’attentat terroriste d’Arras.
Un autre aspect de la journée était la mobilisation des professionnels de la santé, qui avaient annoncé des mesures drastiques. Douze syndicats de médecins libéraux et étudiants avaient prévu de fermer les cabinets, annuler les consultations et transférer les patients vers l’hôpital public. Cette action a été suivie par environ 60 à 70 % des praticiens libéraux, selon les syndicats. Une décision sur la poursuite du mouvement sera prise par l’intersyndicale dans les prochains jours.
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